Auteur Sujet: Données personnelles: l'ultimatum de la C.N.I.L. à Google prend fin ce soir !  (Lu 4142 fois)

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La C.N.I.L. (Commission Nationale Informatique et Liberté) doit indiquer si le géant Google s'est plié à sa sommation de modifier sous trois mois sa politique de confidentialité controversée, qui fait également l'objet de procédures dans d'autres pays européens.

 Source : A.F.P. (Agence France Presse) vendredi 27 septembre 2013.



Eléments introductifs non A.F.P. :

Il est nécessaire de rappeler que Google, tentaculaire d'internet (toute comme Facebook) a pour unique but la récupération, le stockage à vie, et l'exploitation des données personnelles des gens à des fins commerciales.
A ce titre, ils ont créés le navigateur Chrome, le système pour téléphone cellulaire (communément appelés mobiles par les personnes peu cultivées) Androïd, Google Maps, Gmail, acheté Youtube, Waze, Motorola etc...


 
Il est évidemment vivement conseillé d'éviter d'utiliser ces services.


 Des solutions équivalentes qui elles respectent la vie privée existent et sont aussi voir plus efficaces :

 - Google -> Opera. Je m'informe et j'installe Opera.
 - Chrome -> Startpage. J'utilise Startpage.
 - Androïd -> Windowsmobile, iOs d'Apple, autres systèmes propriétaires...
 - Youtube -> Dailymotion (Français, propriété d'Orange). J'utilise Dailymotion.

 
Ne soyez pas des moutons, prenez votre vie en mains !



La C.N.I.L. doit indiquer si le géant Google s'est plié à sa sommation de modifier sous trois mois sa politique de confidentialité controversée, qui fait également l'objet de procédures dans d'autres pays européens.

En juin dernier, la Commission Française de l'Informatique et des Libertés (C.N.I.L.) avait donné un trimestre au groupe américain pour remédier à "une série de manquements" empêchant l'utilisateur "de connaître l'utilisation qui peut être faite de ses données et les maîtriser".

Objet du contentieux, la nouvelle politique de confidentialité de Google qui a fusionné en mars 2012 une soixantaine de règles d'utilisation en une seule, regroupant ainsi les informations de ses services autrefois séparés, comme la messagerie Gmail ou le réseau communautaire Google+.

Cet ultimatum prend officiellement fin vendredi en fin de journée, a indiqué la C.N.I.L. à l'A.F.P., qui ne donne cependant aucune indication sur l'état des discussions entre les deux parties.

En juin, elle avait menacé d'enclencher "la phase de sanctions financières" si Google n'apportait pas de réponses à ses demandes.

La C.N.I.L. presse notamment Google de faire état de la "finalité" des données personnelles qu'il collecte lorsqu'un internaute utilise ses services ou surfe sur son moteur de recherche, et qu'il définisse une "durée de conservation" de ces données.

Elle demande aussi que le groupe "informe" et demande leur accord préalable aux utilisateurs avant d'installer dans leurs terminaux des cookies, ces fichiers mouchards qui suivent l'internaute à la trace et permettent le ciblage publicitaire.

Mais la C.N.I.L. n'est pas la seule à avoir Google dans son collimateur : ses nouvelles règles de confidentialité ont été attaquées d'une seule voix il y a un an par les 27 autorités européennes de protection des données, qui l'ont toutes sommé de se mettre en conformité avec la directive européenne Informatique et Libertés.

Six d'entre elles - France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Pays-Bas - sont allées plus loin en avril et sont "passées à l'action", chacune selon les procédures en vigueur dans leur pays.

L'autorité britannique Ico, contactée par l'A.F.P., a indiqué mardi que son propre ultimatum de trois mois avait expiré vendredi 20 septembre, et qu'elle "examinait" actuellement "la réponse apportée" par Google, sans plus de détails.

L'autorité espagnole a pour sa part ouvert en juin "une procédure de sanction pour violation des principes fondamentaux de la législation espagnole en matière de protection des données personnelles", et l'autorité d'Hambourg pour l'Allemagne a également ouvert une procédure formelle contre Google.

Concernant d'éventuelles sanctions financières, en France elles peuvent s'élever à un maximum de 150.000 euros. Mais un montant supérieur est prévu par les législations d'autres pays, comme en Espagne où la sanction maximale est de 1 million d'euros.

Depuis le début du contentieux, le groupe américain s'est borné à répéter, au mot près, que sa "politique de confidentialité respecte la loi européenne et permet d'offrir des services plus simples et plus efficaces".

"Nous nous sommes pleinement impliqués tout au long des échanges avec les autorités de protection des données, et nous continuerons à le faire", réaffirmait encore en juin un porte-parole de Google.
« Modifié: vendredi 27 septembre 2013 11h45 par Nemo »
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