Détection d'exoplanètes
Bienvenue dans mon univers !
Aujourd'hui je vais vous parler d'une technique qui consiste à repérer d'éventuelles exoplanètes, des planètes qui ne sont pas dans notre Système Solaire, et d'en déduire la composition de leur atmosphère, si atmosphère elles ont.
Pour ce faire, il y a plusieurs méthodes :
La méthode du transit :
C'est la deuxième méthode principale de recherche d’exoplanètes. Elle se base sur l'observation d’un possible transit, c’est à dire le passage d’une planète exactement entre l’étoile et la Terre lors de son orbite. Evidemment le transit de la planète n’est pas observable directement étant donné les distances en jeu. Mais lorsqu’il se produit, la luminosité apparente de l’étoile baisse légèrement car une petite fraction de sa surface est cachée temporairement, et des mesures précises peuvent détecter cette situation.
Cette méthode fournit des informations précises sur la masse et l’orbite de la planète. Elle permet également de calculer la taille de la planète : plus cette dernière est grande, plus la baisse temporaire de luminosité est forte.
La méthode du transit ne peut malheureusement révéler que les planètes qui passent exactement entre leur étoile et la Terre, ce qui est rare. Elle est également limitée à des planètes assez grosses car une petite planète tellurique ne provoquerait pas une baisse de luminosité facile à détecter à l’heure actuelle.
La méthode de la vitesse radiale :
La méthode de la vitesse radiale s’appuie sur les perturbations qu’une planète provoque sur le mouvement de son étoile. En effet, tout comme l’étoile exerce une force d’attraction gravitationnelle sur la planète, la planète produit une force égale et opposée sur l’étoile. Bien évidemment, l’étoile est beaucoup plus massive que la planète et l’effet de cette force réciproque est donc extrêmement faible.
Les variations de position de l’étoile, sous l’effet de cette perturbation planétaire, sont très faibles et trop difficiles à détecter à l’heure actuelle. La méthode de la vitesse radiale cherche donc à mesurer de petits changements de vitesse plutôt que de position de l’étoile.
Un moyen très efficace pour cela est d’utiliser l’effet Doppler. En effet, les variations de vitesse de l’étoile le long de notre ligne de visée se traduisent, grâce à l’effet Doppler, par de légers déplacements des longueurs d'ondes émisent par l'étoile.
Evidemment ces changements sont toujours très faibles et ne sont généralement détectables que lorsque la planète produit d’importantes perturbations gravitationnelles. Ceci limite la méthode de la vitesse radiale aux planètes massives de type géante gazeuse et uniquement si ces planètes sont plus proches de leur étoile que Mercure de notre Soleil. Lorsque ces conditions sont réunies, des observations spectroscopiques très précises peuvent révéler la planète et fournir approximativement sa masse et des informations sur son orbite.
Donc, avec ces deux méthodes, on à découvert àcse jour environ 2000 nouvelles exoplanètes, et ce nombre va encore augmenter.
Si vous êtes patients et passionnés, vous pouvez vous aussi chercher de nouvelles exoplanètes grâce au site Planet Hunters. Sur ce site, une fois connecté, vous verrez défiler devant vous des recueillement de données d'étoiles sur 30 jours, dans le but d'essayer de trouver des transit.
Je suis moi-même devenu un chasseur de planètes. ;)
J'espère que ce sujet vous aura plus, et je vous donne rendez-vous dans un prochain sujet.
Au revoir !